Lutte contre les déversements en milieu naturel

VIVAQUA travaille sur 3 axes pour limiter au maximum les déversements d’eaux usées en milieu naturel:

1. Extension du réseau d’égouts

En Région de Bruxelles-Capitale, moins de 0,5 % de la population n’est pas connecté aux égouts. Ce pourcentage est plus élevé dans les deux autres Régions du pays.

Cependant, VIVAQUA travaille à étendre le réseau de 1.000 à 1.500 m par an. Par exemple, en 2022, elle pose 160 m d’égouts entre les avenues des Tilleuls et Homborchtveld, ainsi que 260 m pour raccorder à l’égout des habitations de la vallée du Verrewinkelbeek à Uccle.

 

2. Mise en place de stations de pompage

De manière générale, les eaux usées coulent gravitairement jusqu’aux stations d’épuration. Mais dans certaines zones, entre le Canal et la Senne par exemple, il faut installer des stations de pompage pour envoyer ces eaux usées vers les stations d’épuration.

En 2022, VIVAQUA termine la mise en conformité du réseau d’égouts sous la place Bara (Ville de Bruxelles): la nouvelle station de pompage, qui amène les eaux usées vers la station d’épuration Nord est opérationnelle.

 

3. Optimisation des déversoirs

Lors de fortes pluies, les eaux usées récoltées dans les déversoirs peuvent déborder et se retrouver directement dans le Canal ou la Senne. Pour éviter ce problème et mieux protéger l’environnement, VIVAQUA améliore le fonctionnement de son réseau. Par exemple, en rehaussant certains déversoirs (soupapes de sécurité du réseau d’égouts) pour empêcher que l’eau ne passe par-dessus.

De tels travaux, réalisés dans le déversoir du Paruck, situé sous la place Sainctelette (Ville de Bruxelles), ont permis de diviser par deux le volume des déversements vers la Senne ainsi que de diminuer la fréquence des débordements de 60 % à cet endroit. D’autres améliorations y seront apportées en 2023.