Infrastructures

Préserver les infrastructures et ressources essentielles à l’exercice de ses missions

Le Centre de gestion des assets de VIVAQUA est chargé de mener une analyse transversale des besoins d’investissement et de maintenance, en tenant compte des évolutions technologiques et climatiques.

Il travaille également  à améliorer le suivi des données d’exploitation et d’incidents, à réaliser une analyse centralisée de la criticité et à renforcer la standardisation des méthodes et des matériaux utilisés.

Water Quantity Plan II

Pour protéger la ressource eau, VIVAQUA met en place un Water Quantity Plan (WQP). Son but est de mettre en adéquation les ressources disponibles dans les captages avec les besoins en eau des client(e)s à court, moyen et long termes en tenant compte des évolutions climatiques. L’analyse à court terme (2020-2025), terminée en 2021, ne révèle pas de danger immédiat pour les captages de VIVAQUA.

En 2022, VIVAQUA entame la deuxième phase de ce plan, qui vise à protéger la ressource eau et à optimiser la production sur les moyen et long termes (2025-2040).

Cette analyse démontre qu’à l’horizon 2040, VIVAQUA devra produire 60.000 m/jour supplémentaires pour remplir sa mission pendant les périodes de pointe (principalement les mois de juin et septembre). L’entreprise possède déjà des ressources pour atteindre cet objectif: VIVAQUA travaille dès maintenant à adapter son appareil de production de façon durable tout en réalisant une réduction des coûts structurelle grâce à l’exploitation de captages moins énergivores.

Ainsi, en 2022, VIVAQUA remet en production une partie non exploitée du captage de Spontin (fournissant de 3.000 à 5.000 m³/jour) et rénove des puits de captage à Ghlin et Nimy.

Chantier souterrain à Vedrin

Une seule mine connaît encore une activité industrielle en Belgique, et c’est VIVAQUA qui l’exploite. L’entreprise y recueille les quelque 22.000 m³ d’eau qui s’y infiltrent chaque jour dans trois galeries à -130 m de profondeur.

En 2022, VIVAQUA renforce une partie de la galerie du Pequet, située au nord du puits d’extraction: elle opte pour une technique ancienne, le boisage. Avec l’aide d’une société minière portugaise, les équipes de VIVAQUA renforcent 240 m de galerie avec un soutènement en bois d’1 m 30 de large sur 1 m 90 de haut. Ces travaux, réalisés en trois mois, permettent de garantir la capacité de production du captage de Vedrin et d’éviter l’effondrement de cette partie de la galerie.

Travaux sur le réseau d’adduction

  • VIVAQUA réalise la pose de 2 conduites et la construction de 2 chambres de vannes et de prise d’eau à Bas-Oha, à la sortie du siphon de Meuse du collecteur de Modave. En outre une chambre de prise d’eau a été construite pour une fourniture à la SWDE.
  • pour rénover le revêtement intérieur détérioré du feeder Tailfer-Bois-de-Villers, VIVAQUA choisit la technique ‘décapage + nouveau cimentage’. Ce chantier va servir de test pour la réhabilitation d’autres conduites de même nature et dans le même état.
  • sur le collecteur de Spontin, VIVAQUA réhabilite un tronçon sur le siphon Meuse amont par la technique du chemisage. Les travaux, d’une durée de 100 jours, ont été confiés à une société spécialisée.
  • VIVAQUA refait l’étanchéité de la toiture et répare les bétons intérieurs de l’un des trois compartiments du réservoir de Rhode. En 2023, VIVAQUA réalisera les travaux sur un deuxième compartiment.

Plan d’action pour diminuer les fuites

Une faible partie de l’eau produite par VIVAQUA n’est pas facturée. Ces volumes ‘perdus’ correspondent majoritairement à des fuites sur le réseau de distribution. Le reste concerne des fraudes, de compteurs en mauvais état, de l’eau utilisée par les communes pour nettoyer les rues et arroser les espaces verts, ou encore mise à disposition des pompiers.

Plan d’action

Connaissance de l’état du réseau d’égouts

VIVAQUA réalise, depuis 2008, un état des lieux du réseau d’égouttage des 19 communes bruxelloises. Suite à ces inspections, chaque tronçon d’égout est classé en fonction de son degré de détérioration et des risques d’effondrement potentiels. Le but est de mieux prioriser les interventions sur les tronçons d’égout les plus vétustes.

D’ici à 2025, VIVAQUA a pour objectif de connaître 100% de son réseau d’égouttage. En 2022, VIVAQUA connaît l’état de 94,76% de ce réseau, contre 44% fin 2016. 

 

Travaux de rénovation des égouts

VIVAQUA investit 75.711.760 € dans le réseau d’égouttage de la Région de Bruxelles-Capitale pour en assurer la pérennité. VIVAQUA utilise, dans la mesure du possible, les techniques les moins invasives (chemisage, placement de coques ou projection de béton) afin de diminuer les nuisances pour les riverains, de maintenir au maximum l’accès aux commerces et de limiter l’impact sur la mobilité. VIVAQUA rénove en moyenne de 15 à 20 km d’égouts par an.

Production de coques

Pour rénover les égouts, VIVAQUA privilégie le placement de coques. Cette technique consiste à doubler l’égout existant avec des coques en polyester et fibres de verre. Depuis 2020, VIVAQUA fabrique elle-même ses coques dans son usine située rue de Birmingham à Anderlecht afin de mieux maîtriser les coûts et les délais de livraison. En rapprochant la fabrication des coques des chantiers, VIVAQUA limite l’empreinte carbone liée au transport de ces coques, auparavant achetées à l’étranger.

En 2022, l’usine à coques de VIVAQUA fête ses 2 ans d’existence: en octobre, elle produit sa 5.000e coque.

Lutte contre les déversements en milieu naturel

VIVAQUA travaille sur 3 axes pour limiter au maximum les déversements d’eaux usées en milieu naturel:

  • l’extension du réseau d’égouts
  • la mise en place de stations de pompage
  • l’optimisation des déversoirs

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